Moscou et Washington devraient signer le traité de désarmement nucléaire, qui doit succéder à START 1, en janvier.
Les deux puissances sont en train de régler les derniers « détails techniques », selon ce qu'a déclaré le président russe Dmitri Medvedev, mardi à Copenhague.
Les discussions se déroulent actuellement à Genève.
« Nous nous attendons à ce que les questions restantes soient réglées prochainement, pour ne pas dire dans les heures qui viennent », a déclaré le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Andreï Nesterenko, lors de son point de presse hebdomadaire.
Les présidents des deux pays, qui se trouvent à Copenhague pour assister au dernier jour de la conférence internationale sur le climat, vont se retrouver pour discuter de l'accord.
Selon une source diplomatique, citée par l'agence RIA Novosti, le nouveau document pourrait être signé dans un mois. « Les délégations seront à Genève d'ici à la fin de la semaine et après elles retourneront dans leurs capitales », a dit cette source, ajoutant que la partie américaine avait proposé une signature à la mi-janvier.
Le nouvel accord sur lequel les délégations russe et américaine négocient depuis plus de six mois doit prendre le relais de START 1, conclu en 1991 et arrivé à échéance le 5 décembre.
Moscou avait souhaité jeudi une simplification des procédures de vérification sur les démantèlements prévus, tandis que Washington est en faveur de la conclusion d'un traité impliquant les deux anciens ennemis de la Guerre froide.
« Il est grand temps de se débarrasser d'une suspicion excessive », avait déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à Moscou.
De son côté, le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, avait estimé que les discussions « progressaient bien », mais que les États-Unis ne voulaient pas un accord pour le seul fait d'avoir un accord.
Lors de leur sommet en juillet à Moscou, les deux présidents avaient fixé comme objectif d'abaisser dans une fourchette de 1500 à 1675 le nombre de têtes nucléaires (contre 2200 actuellement).
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Reuters