Quebecor pourrait vendre Jobboom et Réseau Contact
La vice-présidente affaires publiques de Quebecor, Isabelle Dessureault, confirme que l’entreprise étudie présentement la possibilité de se départir de Jobboom et Réseau Contact.
Une quinzaine d’acheteurs pourraient être intéressés à mettre la main sur l’un ou l’autre des portails. Quebecor n’a pas établi d’échéancier et jongle présentement avec plusieurs scénarios.
«C’est une des alternatives que nous contemplons, est-ce que c’est celle qui sera retenue? Pas nécessairement… Est-ce que ça se conclura par un nouveau partenariat avec un joueur dans l’industrie, est-ce que ce sera une vente ou est-ce qu’on choisira de garder au sein du groupe Jobboom et de continuer de s’y investir? La décision n’est pas prise, tout est sur la table», a indiqué Mme Dessureault en entrevue à Argent.
Quebecor a annoncé au printemps dernier la fusion de Canoë avec Sun Media. L’entreprise a par la suite décidé de procéder à une revue stratégique de chacune de ses propriétés, explique-t-elle.
«Depuis que nous avons acquis Jobboom, la propriété a continué de prendre de la valeur et il était temps pour nous de prendre une pause avec le marché pour voir à quel niveau était rendu cette valeur et qu’elles étaient les entreprises dans le marché qui pouvaient avoir un intérêt pour ce groupe», dit Mme Dessureault.
Le président de Les Carrières Jobwings, propriétaire de portails spécialisés en recherche d’emploi, n’envisage pas se porter acquéreur de Jobboom. «Au Québec, Jobboom, c’était le leader. Il a perdu un peu de plumes ces dernières années mais c’est un gros joueur au Québec. C’est pas mal plus gros que nous», affirme Manuel Francisci.
«C’est un site généraliste, et s’y associer irait à l’encontre de notre stratégie d’affaires. On veut continuer dans la spécialisation, voir la micro spécialisation. Notre site le plus niché actuellement, c’est un site pour les analystes d’affaires, une nouvelle profession. Il y en a entre 300 et 400 à Montréal», dit-il.
La porte-parole de Quebecor admet que Jobboom a connu une année plutôt difficile, le secteur de l’emploi étant touché par la crise économique. Elle soutient toutefois que l’avenir est prometteur pour le groupe. «Du côté de Jobboom, il y a une déclinaison imprimée, l’entreprise est présente dans le secteur de l’édition et sur le web. C’est multiplateforme depuis plusieurs années et il y a toujours une place dans le marché pour ce type de services».
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